introduction française édition persane
Édition persane augmentée d’une Préface à l’édition persane à « Pour une internationale du genre humain » de l’auteur et d’une introduction du traducteur Behrouz Safdari
Mise en perspective à vol d’oiseau pour situer cette traduction, deux textes inédits en français
« La totalité de nos entreprises ne devrait tendre, selon l’arc et la flèche du désir, qu’à cet unique objectif : devenir sans cesse et sans réserve plus humain. La richesse d’une nation ne se mesure pas à la prospérité de son économie, elle s’estime à la qualité de la vie de sa population. Ce qui est en train de se réinventer, au-delà du délabrement des êtres et des choses, c’est l’homme. L’internationale du genre humain n’a d’autre assise que l’aspiration de chacun à une vie meilleure, en quelque partie du monde que ce soit. »Extrait de la préface de Raoul Vaneigem à la présente édition
« Cette traduction s’inscrit dans une démarche solitaire, peut-être éphémère, d’introduction des oeuvres essentielles de la critique radicale des auteurs contemporains francophones dans une région du monde où les vestiges du despotisme oriental font encore rage. Rien d’étonnant que les noms comme Charles Fourier, André Breton, Raoul Vaneigem, Guy Debord, Annie Le Brun et tant d’autres soient inconnus sur le plateau d’Iran. Mais comment qualifier cette autre censure sans visage, se perpétrant par la fausse conscience et l’obscurantisme moderne qui fait que ces oeuvres sont presque aussi méconnues et ignorées dans leur pays natal ? Face à cet état du monde, contre cette hydre bicéphale de deux barbaries en connivence et en concurrence, contre le nihilisme et le cynisme des Relations internationales où les êtres et les choses ne comptent que comme les Affaires étrangères à but lucratif, contre cette civilisation mortifère et moribonde d’affairistes, il me faut un cordial quotidien réparant ma vivacité. Voilà en définitive ce qui motive ces traductions, en dépit de nauséabonds et d’anachroniques obstacles – de la censure autochtone aux difficultés de la diaspora – qui n’ont cessé de tourmenter mon plaisir de les vouloir simplement éditer. »
Extrait de l’introduction du traducteur, Behrouz Safdari, à la présente édition.